EquityBCDC, la Banque commerciale partenaire du projet d'entreprenariat des jeunes dans l'agriculture et l'agro-business (PEJAB), a récemment octroyé un nouveau prêt à un jeune agripreneur le 18 septembre 2024 à Kinshasa. Ce bénéficiaire est Monsieur Gracieux KUNDA PAMBU, qui a été formé au centre d'incubation CADIM de Kinshasa-Mbankana. Il a reçu un montant de cinq mille cinq cents (5500) dollars américains pour développer son activité agricole.
« Après avoir terminé ma formation en octobre 2022, j'ai eu plusieurs visites des équipes du PEJAB et d'EquityBCDC qui venaient inspecter mes champs de gombo et de poivrons, jusqu'à ce que ce financement soit accordé à mon entreprise PAM’S GROUP ENTREPRISE AGROPASTORAL au mois de septembre passé », raconte le jeune agripreneur Gracieux.
Avec ce financement, il a décidé de sortir de sa zone de confort pour réaliser son rêve dans la Réserve de Luki, où il a cultivé deux hectares de gombo dans le Territoire de Seke Banza, province du Kongo central, à huit kilomètres de la Cité de Kinzau. « Après le semis effectué le 6 novembre 2024, nous prévoyons une production d'au moins vingt tonnes d'ici fin janvier 2025 », indique-t-il.
Gracieux KUNDA PAMBU est désormais le onzième agripreneur à bénéficier d'un prêt de la Banque EquityBCDC dans le cadre du projet PEJAB. Bien que la liste d'attente soit longue, il encourage ses camarades à faire preuve de patience et à rester actifs. « Le financement est destiné à ceux qui sont en activité. Même avant d'obtenir le financement, j'étais suivi par les équipes du Projet et de la Banque pour s'assurer que je travaillais réellement. J'encourage tous mes frères et sœurs à persévérer et à utiliser premièrement les ressources dont ils disposent, car même la Bible dit que l'on donne à celui qui a quelque chose », souligne-t-il.
Il exprime également sa gratitude envers le Gouvernement Congolais pour le projet PEJAB, qui a permis à son entreprise de se développer. « Je remercie personnellement le programme, car auparavant je cultivais sur de petites parcelles de 20/10 mètres ou de 30/40 mètres ; aujourd'hui, je travaille sur un terrain de deux hectares et, avec l'expérience acquise, je pourrai produire davantage à l'avenir si j'ai plus de moyens », conclut-il.
Il est important de noter que la liste des jeunes à financer n'est pas encore close, le processus se poursuit car le projet a récemment obtenu une prorogation d'une année .
Communication/PEJAB